« J’ai toujours été attirée par ce beau métier – celui de navigateur. »

Martine Bourque a toujours eu la passion de la mer. Fille d’un pêcheur, sœur d’un matelot et sœur d’un capitaine, elle a grandi aux Îles-de-la-Madeleine, entourée par l’océan.

Dans l’album de finissantEs, au secondaire, Martine mentionne qu’elle rêve de faire le tour du monde à bord de son voilier et de devenir navigatrice. Cependant, elle doit faire un choix pour ses études et afin de confirmer son amour pour les métiers de la mer, elle s’inscrit en biologie marine à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Ce choix lui permettra également d’apprendre la langue anglaise, qu’elle doit maîtriser si elle veut œuvrer dans ce domaine.

Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Sylvie Déraspe est une femme déterminée qui a su faire son chemin dans l'industrie de la construction, un milieu de travail peu ouvert aux femmes encore aujourd'hui. Son parcours commence dès l'école secondaire, où elle réclame vouloir assister aux cours d'initiation en charpenterie, soudure, électricité et mécanique automobile, réservés à cette époque aux garçons, plutôt que de « faire des galettes » dans les cours d'économie familiale réservés aux filles. Devant le refus du directeur, elle convainc son père de l'appuyer dans sa démarche auprès de son institution scolaire. Celui-ci, fier de la détermination affichée par sa fille, encourage la direction de son école à accéder à cette demande. On répond à Sylvie qu'elle devra trouver suffisamment de filles intéressées pour ouvrir cette option aux étudiantes. Une petite campagne de promotion auprès de ses amies suffit pour réunir le nombre de candidates demandées par le directeur de l'institution de l'époque et de faire en sorte que les programmes soient désormais mixtes.

Mme Lapierre, patrouilleure pour la Sûreté du Québec dans la région de Gaspé et responsable du Programme d'intervention en milieu scolaire, a bien voulu se prêter au jeu du questionnaire non-trad. Voici ses réponses, qui nous renseignent sur son parcours dans un milieu encore majoritairement masculin.

En 1997, j'habitais à Lebel-sur-Quévillon avec mes trois filles et je travaillais pour la compagnie Domtar. J'étais employée comme préposée aux services extérieurs : je conduisais de la machinerie lourde. Voici un aperçu de mon expérience dans un milieu de travail majoritairement masculin.